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Le bobaraba: une danse pour gros... derrières
BBC Afrique  [ 22/2/2008 ]

    
Le bobaraba

Le bobaraba est une danse qui fait fureur en ce moment en Côte d'Ivoire. Pour bien le danser, il faut savoir secouer son... arrière-train! Le problème est qu'il a donné naissance à tout un marché noir de produits souvent dangereux qui prétendent accroître le volume de cette partie de l'anatomie des danseurs.

Le bobaraba est né d'un tube du même nom, de DJ Mix et DJ Eloh - et le mot, en Djoula (la langue locale) veut dire "gros derrière". Et quand on joue ce morceau, les danseurs secouent effectivement leurs postérieurs avec énergie.

La mode a même gagné le foot ! Lors de la récente CAN, les Elephants de Côte d'Ivoire avaient coutume de se rassembler pour éxécuter un bobaraba improvisé à chaque fois qu'ils avaient marqué un but.

Les danseurs sont aussi bien des hommes que des femmes. Mais DJ Mix, un des créateurs du bobaraba, tient à préciser que ce sont les femmes qui ont fourni l'inspiration qui lui a donné naissance.

Message aux femmes
"On a voulu en faire un hommage aux femmes" explique-t-il "parceque chez la femme africaine, la forme du postérieur est importante. Secouez votre derrière, sautez en l'air... vous voyez: il est vivant!"

Kady Meite est une des danseuses qui accompagnent DJ Mix. Pour elle, le bobaraba est un message adressé aux femmes: "il y a des femmes qui ont des gros derrières et qui se sentent gênées" déclare-t-elle, "alors nous voulons leur dire de ne pas en avoir honte, de se sentir bien dans leur peau".

Le message semble avoir été si bien entendu que certaines femmes, qui estiment au contraire que leur arrière-train est trop maigre, se mettent à la recherche du produit-miracle qui leur donnera, à elles ausi, un "bobaraba".

Dangers
Mais le corps médical, au risque de jouer les trouble-fête, avertit que certains des traitements proposés sont potentiellement dangereux.

Au marché d'Adjamé à Abidjan, situé au nord du centre-ville, des commerçantes proposent ces produit. L'une d'elles montre une petite bouteille dont l'étiquette annonce qu'elle contient de la vitamine B12.
La dame explique: "il faut injecter ce produit dans une fesse une fois par jour".

Mais si vous n'aimez pas les piqûres, vous pouvez acheter une pommade, qui aura (affirme la commerçante) le même effet.

Sur l'étiquette, aucune description détaillée du contenu, aucun détail sur la manière d'injecter le produit ou de l'appliquer. Simplement, les mots "gros derrières et grosses poitrines". Et des illustrations.

Un gynécologue local, le docteur Marcel Sissoko, est sceptique. Et il lance un avertissement: "ce médicament peut nuire à la santé" dit-il, "parce qu'on ne sait pas ce qu'il contient. Et il est utilisé sans ordonnance médicale".

Aux Etats Unis, le docteur Victoria Drake travaille dans un centre d'information de l'état d'Oregon, spécialisé dans la nutrition et les divers éléments qui entrent en jeu: vitamines, minéraux, etc. Elle est
formelle: "je n'ai vu aucun indice scientifique qui permettrait de dire que la vitamine B12 peut s'utiliser à autre chose qu'à corriger une carence de cette vitamine".

Le "look" naturel
DJ Mix reconnaît que de plus en plus de jeunes femmes veulent exhiber fièrement leurs derrières. "Si une femme veut aller danser et veut suivre un ou deux traitement, je n'y vois pas de problème" déclare-t-il, "mais nous ne disons en aucun cas aux femmes qu'elles doivent suivre un traitement pour développer leurs derrières. Ah, ça, non".

Et la plupart des femmes interrogées par notre correspondant John James lui ont dit qu'elles préféraient se passer de traitement.

L'une d'elles lui a confié qu'elle préférait être "naturelle". "Comme ça" dit-elle, "on connaît sa véritable valeur. Il vaut mieux ne pas se servir de ces médicaments. Ce n'est pas bon pour la santé. En fait, c'est très dangereux".

Une autre s'est déclarée satisfaite, elle aussi, de ce que la nature lui a donné."Je danse le bobaraba parceque j'ai déjà un gros derrière" dit-elle fièrement, avant d'ajouter: "quand je danse, tout le monde me regarde".

Night clubs, supermarchés, restaurants: nouveaux sites des prostituées
tarou serge landry  [ 11/03/2008 ]

 

Les prostituées ne restent plus qu'aux abords des hôtels, chambres de passe, ou sur les trottoirs. Depuis un bon moment, elles ont investi également certains supermarchés, night club, maquis et restaurants d'Abidjan.

Il y a quelques années, dans notre pays, le plus vieux métier du monde n'était l'affaire que de ressortissantes Nigériane, et Ghanéenne. Elles recevaient leurs clients dans leur chambre, rideau à l'entrée et lumière tamisée. Mais depuis un certains temps, avec la crise économique qu'a connu notre pays, ce secteur a enregistré l'entrée de nombreuses ivoiriennes. Plus jeunes et plus élégantes, elles n'ont pas tardé à maîtriser le terrain. Aux abords de l'hôtel Ivoire et de l'hôtel Communal de Cocody, sur les trottoirs en zone 4, à la rue des jardins aux II Plateaux, et en de nombreux autres endroits, elles sont visibles, rivalisant de charme, d'audace et de style.

A côté de ces lieux bien connus des populations abidjanaises, d'autres endroits insoupçonnés abritent des prostituées. Certains restaurants, bars, maquis, night club, et grandes surfaces sont les lieux de prédilection de ces filles aux moeurs légères. Les trottoirs étant saturés, certaines jeunes filles ont assiégé ces lieux. Là, il est difficile d'être fichée comme une prostituées.

Les prostituées que l'on rencontre dans les supermarchés, night club maquis et restaurants n'ont rien à voir avec les filles qui opèrent sur les trottoirs. Ces jeunes filles se comportent comme de simples clientes. Belles et bien habillées, elles commandent un café ou de la boisson pour étancher leur soif. Avec un air rassurant, elles fixent du regard l'homme qu'elles désirent avoir, et ne le quittent pas des yeux. Elles font de petits clins d'œil pour attirer son attention, croisent et décroisent les jambes pour laisser entrevoir légèrement leurs dessous et leurs belles cuisses. Mieux, elles s'adonnent à certains gestes plus ou moins érotiques, jusqu'à ce que leur « proie » tombe sous leur charme. Générale, cette formule marche. Elle n'hésite pas à produire ses résultats. « La proie » en question finie par inviter la jeune fille, et lui déclare sa flamme.

D'autres prostituées procèdent différemment. Leur stratégie consiste à faire semblant de vous confondre avec une de leurs connaissances. Une fois le contact créé, elles n'hésitent pas à vous faire des compliments sur votre beauté ou sur votre habillement. Elles demandent également à avoir votre contact téléphonique et/ou à vous tenir compagnie. Il est très rare de voir un homme refuser la compagnie de belles nanas.

Lorsque vous les rencontrez dans les maquis, bars et night club, elles sont assises seules, sirotant un verre. Elles investissent de temps en temps la piste de danse pour se faire remarquer, et attirer des cavaliers. Ces racoleuses, sans scrupule ont pour cibles privilégiés, les hommes seuls ou en groupes d'amis. Pourvus qu'ils ne soient pas accompagnés de filles. En bonnes professionnelles, elles savent distinguer les « bons payeurs ».

 
   
 
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